Lancement de la deuxième réunion annuelle de l’Association des procureurs généraux Arabes à Djeddah: au menu la criminalité transfrontalière

Lancement de la deuxième réunion annuelle de l’Association des procureurs généraux Arabes à Djeddah: au menu la criminalité transfrontalière

 Les travaux de la deuxième réunion annuelle de l’Association des procureurs généraux arabes ont été supervisé, à Djeddah le 16 novembre 2022,  sous le thème « les cas de fraude financière et de la cybersécurité, et leur relation avec la criminalité transnationale organisée ».

Participe à cette  réunion les procureurs généraux, les chefs des parquets et les présidents des ministères publics Arabes, des pays du « Royaume d’Arabie saoudite, de la République Arabe d’Égypte, du Royaume de Bahreïn, de l’État du Koweït, le Sultanat d’Oman, la République Algérienne démocratique et populaire, le Royaume du Maroc, le Royaume hachémite de Jordanie, l’État de Palestine et la République du Soudan.

 S’ajoutent, les chefs et représentants d’un certain nombre d’organisations internationales et régionales et des entités homologues, représentées par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, l’Organisation internationale pour les migrations, l’Association internationale des procureurs généraux et l’Agence de l’Union européenne « Eurojust ».

Au menu des travaux de cette manifestation : le cadre juridique international de lutte contre les délits de fraude financière transfrontalière, et les meilleures pratiques observées pour faire face à son développement et aux méthodes utilisées pour commettre ce type du crime, (les méthodes modernes utilisées dans la commission de la criminalité transnationale organisée et le rôle des organisations internationales dans la lutte contre cette criminalité),

A cette occasion, le Procureur général, Sheikh Saud bin Abdullah Al-Mujib, a déclaré que le développement des moyens de communication modernes technologiques et leurs complexité expose  les systèmes de justice pénale à des grands défis, notamment  l’emploi des moyens de communication modernes par certain criminels, et l’innovation des méthodes qui s’appuient sur les technologies modernes pour atteindre leurs objectifs criminels.

Le conseiller Hamada Al-Sawy, procureur général de la République Arabe d’Égypte, président de l’Association des procureurs généraux arabes, a pour sa part souligné que les objectifs les plus importants de l’Association sont de surmonter les difficultés  pouvant entraver le renforcement de la coopération judiciaire internationale entre les pays  membres, et de proposer des mécanismes et des moyens pour les surmonter, afin de fournir des canaux de communication permanentes entre les parquets et les ministères publics des pays membres dans le but d’assurer la mise en œuvre rapide des engagements internationaux,.

Pour sa part, Dr. Ali bin Fadl Al Buainain, procureur général du Royaume de Bahreïn et Secrétaire général de l’Association des procureurs généraux Arabes, il a précisé  que  la  lutte contre le crime par des mesures sécuritaires et judiciaires nécessite l’harmonisation des efforts régionaux, et le développement des méthodes de travail au sein des parquets pour pallier l’évolution rapide de la criminalité, ce qui nécessite un soutien logistique et intellectuel, par la formation continue des membres des parquets pour qu’ils puissent suivre les actualités et les nouveautés dans ce domaine.

L’organisation de la réunion par le Royaume s’inscrit dans le cadre de la volonté du Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, et du Prince héritier et Premier Ministre, Son Altesse Royale le Prince Muhammad bin Salman Al Saud à renforcer et développer les relations avec les frères Arabes et construire des ponts de communication continue, lutter contre les dangers de la criminalité transnationale organisée et son danger pour les économies des individus et de la société.

La création de l’Association des procureurs généraux Arabes se fixe comme objectifs : maximiser le bénéfice des mécanismes de coopération judiciaire internationale, afin de parvenir à une poursuite efficace du crime sous toutes ses formes, renforcer les capacités techniques et administratives des membres des ministères publics pour lutter contre la criminalité, en particulier dans les domaines de la lutte contre les crimes terroristes et leur financement, et la criminalité transnationale organisée sous toutes ses formes, et les crimes de corruption, de blanchiment d’argent, des crimes électroniques et environnementaux, dans le cadre du respect de toutes les chartes internationales.

Seyre SIDIBE

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