PRAPS-2 : un programme d’hydraulique pastorale avec un fort impact auprès des pasteurs et des agropasteurs…

PRAPS-2 : un programme d’hydraulique pastorale avec un fort impact auprès des pasteurs et des agropasteurs…

Pour faciliter l’accès des éleveurs et de leur cheptel à l’eau, et relever une partie des défis cruciaux qui se posent à eux, notamment en matière d’approvisionnement dans les zones où cette denrée est rare, il est prévu, dans le cadre de la Composante 2 (Gestion durable des paysages et amélioration de la gouvernance) du PRAPS-2, la réalisation, sur l’ensemble de la zone d’intervention et sur la durée de vie du Projet, d’un vaste Programme d’hydraulique pastorale comprenant, entre autres, la construction de puits, de stations pastorales solaires et de mares aménagées.

La nécessité d’adopter une approche commune de l’hydraulique pastorale pour garantir un réel développement du secteur de l’élevage a été longtemps réaffirmée par le PRAPS (et ses partenaires nationaux) comme gage pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie globale et concertée pouvant garantir à l’avenir à une exploitation et une gestion rationnelle de la ressource hydraulique en milieu pastoral mauritanien.

Le Programme d’hydraulique pastorale du PRAPS-2 et du financement additionnel (FA) du Projet qui a démarré en 2022-2023 visent la construction ou la réhabilitation de 215 points d’eaux (forages, puits et mares).

Ces infrastructures viendront s’ajouter aux 118 points d’eaux (essentiellement des puits et des forages) construits/réhabilités dans le cadre de la première phase du PRAPS (2016-2021).

Les infrastructures de ce Programme, notamment les stations pastorales ont été réalisées dans le cadre d’une convention avec la Société Nationale de Forages et Puits (SNFP). Pour la réalisation des puits, le Projet a élaboré un « Manuel de travaux communautaires » et, a fait appel donc à la participation des communautés pastorales bénéficiaires, lesquelles confient ces travaux à « Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) à des puisatiers, permettant ainsi de recourir le plus possible à la main d’œuvre locale pour réduire la pauvreté au sein de ces communautés, et leur procurer en retour des revenus substantiels.

Source : Dianifaba

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