Le360afrique – Les Mauritaniens entament le Ramadan dans un peu plus de deux semaines. Cette période est traditionnellement marquée par la volatilité des prix des denrées de première nécessité notamment les légumes dont les prix restent élevés à cause de la hausse des taxes douanières à l’importation à partir du Maroc.
Il ne reste plus deux semaines pou le début du mois de ramadan, et c’est déjà l’effervescence au niveau des marchés de Nouakchott. Cela concerne particulièrement certains légumes comme la pomme de terre et l’oignon.
Seulement, si le marché est bien approvisionné, y compris par des légumes en provenance du Maroc, force est de reconnaitre que les prix sont jugés élevés, même s’ils ont connu une certaine décrue par rapport au pic de janvier.
«Le marché est bien approvisionné en légumes venus du Maroc. Cependant, nous sommes obligés de revendre à des prix élevés à cause de la hausse des taxes douanières», soutient Nasr Ammy, grossiste marocain.
Pour sa part, Sidi Mohamed ould Moctar, vendeur de légumes, avance «Habituellement, je vends des légumes produits en Mauritanie et au Maroc. Mais, j’ai laissé les produits importés du Maroc depuis quelques semaines. Une décision qui fait suite à une montée du prix d’achat auprès des grossistes, rendant compliqué tout bénéfice».
Certains revendeurs mauritaniens continuent de s’approvisionner auprès des grossistes marocains. C’est le cas de Mahmoud El Vourghat qui explique: «Je vends des légumes produits en Mauritanie et ceux importés du Maroc. Les produits venus du Maroc sont plus chers. Le kilo de tomates marocaines est vendu à 30 ouguiyas alors que celles de la Mauritanie en coûte 20. Pour le choux marocain est vendu à 30 ouguiyas, alors que ceux de Mauritanie 25».
Enfin, Khadijettou Mohamed, revendeuse de légumes, explique que «tous les légumes sont chers à l’approche du mois de Ramadan. Le marché est bien approvisionné, mais les prix sont élevés à la fois pour les produits mauritaniens et les denrées importées. Cela est particulièrement valable pour l’oignon et la pomme de terre». Pour le kilogramme d’oignon et de pomme de terre, il faut débourser 40 ouguiyas.
Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance