C’est peut-être, une nouvelle dynamique dans l’exécution des projets publics. En moins de deux mois, le président de la république, Mohamed Ould cheikh El Ghazouzni, tient deux rencontres autour de la mise en œuvre des projets de développement.
Le Mardi, 07 juin dernier, c’était avec les coordonnateurs de projets de développement. Le ton était ferme : « la loi sera immédiatement appliquée pour tout retard d’exécution autre que la force majeure ». avait-il prévenu.
Ce jeudi, ce sont les départements ministériels qui sont sommés de revoir leur cadence d’exécution des projets, au cours d’une réunion avec le Comité de pilotage stratégique chargé de superviser la cellule de suivi de la mise en œuvre des projets stratégiques prioritaires.
Cette cellule a été créée, par décret présidentiel, en réponse à la volonté du Président de la République de suivre de près, et en temps réel, les différents chantiers prioritaires de l’action gouvernementale.
Cette structure a pour entre missions : le reporting d’informations nécessaires au Président de la République pour prendre les décisions appropriées, le suivi direct et immédiat de la mise en œuvre des priorités stratégiques programmées et planifiées,
le développement d’une véritable culture administrative axée sur le résultat : efficacité et efficience.
Le rapport présenté par la Cellule se veut un état des lieux de la situation des projets au cours des six derniers mois dans le pays.
Les réalisations englobent des programmes prioritaires dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures routières et de la transition numérique.
Selon, le rapport, 604 projets sur 786, soit 77 % des projets suivis sont entièrement achevés ou sont à un stade avancé.
Alors que 182 projets soit 23% sont soit en phase de préparation, soit en cours de conclusion de contrats.
Seyré SIDIBE