La FFRIM : les portraits qui font un dépassement de fonction

La FFRIM : les portraits qui font un dépassement de fonction

Sur les murs du stade Cheikhya Ould BOIDYA  est placardée une vingtaine de portraits des footballeurs de l’équipe nationale. Une véritable opération de communication pour la Fédération Nationale de Football, sans doute la reconnaissance des sacrifices et du dévouement du onze national : une manière de les encourager.

Des images magistrales et imposantes qui semblent parler aux passants de cette voie assez fréquentée- en face de l’ancienne Maison des jeunes, à proximité de la DGSE, de la Région de Nouakchott et de plusieurs établissements publics- forcent respect et admiration.

Au- delà de ces aspects, ces portraits dégagent , l’image d’une Mauritanie plurielle où chacun d’entre nous s’y retrouve et s’y reconnaît. Nos différents traits de visages, de couleurs, de beauté sont représentés et exprimés.

C’est vraiment, la Mauritanie telle que je la conçois, telle que je l’ai rêvée. La Mauritanie telle que je l’aime, et souhaite pour moi-même et pour les enfants de demain.

En affichant ces images de joueurs sur les murs du stade, la Fédération de Football de la  Mauritanie avait certainement un autre message à faire passer. Cependant, la force de l’image est un fait reconnu par tous. Ne dit-on pas qu’une image correspond à mille mots.

Sans peut-être le chercher, la FFRIM montre qu’elle est un cadre où l’unité nationale n’est pas seulement un slogan, mais une réalité de tous les jours.

Je suis resté admiratif jusqu’au bout de ces portraits. Pour ma part, la FFRIM fait du sport un vecteur de cohésion et d’unité nationale. Elle a réussi à représenter notre diversité culturelle et l’unité nationale, soit notre force et faiblesse.

 Je suis loin d’être le seul à m’intéresser à ces images murales . D’autres passants les dévoraient également du regard au point de perdre la route. A chacun son interprétation. A chacun sa lecture de ces portraits.

J’en retiens tout simplement l’unité nationale retrouvée et recouvrée. Une Mauritanie dans sa forme naturelle et plurielle.

La FFRIM nous montre la voie à suivre : le sport est fédérateur et transcende les inégalités et les injustices du quotidien.

 Seyré SIDIBE 

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