La critique s’arrête là où  commence la calomnie 

La critique s’arrête là où  commence la calomnie 

Moi, intellectuel, je ne sais pas si je peux prétendre  à  ce titre, ô combien prestigieux et lourd à  porter, surtout par les temps qui courent. Tant, l’intellectuel est d’abord un rôle social, un engagement, une posture constante, une conviction, une sinécure qui l’amène à  se placer du côté des victimes, des déshérités, des orphelins, des opprimés, des  gueux etc. C’est quelque part un renoncement.  

Un choix désintéressé, un engagement au service de la vérité, du bon sens et cela contre l’ordre établi : l’Autorité. Ce qui lui vaut répression, misère, harcèlement, menace, excommunication et bannissement. Je ne le suis pas. Cependant, j’ose ouvrir le bec , prendre mon stylo, utiliser mon clavier pour défendre, ce que j’estime être la normalité, le bon sens, pour que notre société rame dans le sens de l’histoire. Pour lui éviter le piège de l’isolement, de l’autarcie  et du narcissisme. Un cloisonnement qui relève d’une mégalomanie autodestructrice, d’une époque révolue qui nous conduit vers le déclin, le chaos .

 En revanche, les apprentis sorciers s’essayant maladroitement et perfidement dans le domaine très réservé et distingué de Gustave Lanson, Roland Barthes, Gérard Genette… choisissant l’anonymat, le brouillage, le camouflage dans la presse, dans les réseaux sociaux pour exister par la calomnie par l’usage de la dissimulation que leur procure le clavier, un masque, un pseudo etc. 

Ainsi, se croyant à  l’abri des regards, ces mercenaires tirent à  balle réelle sur les passants. Ce qui n’est pas sans rappeler, les  terroristes, connus pour  leur  mode opératoire emprunt de déloyauté au mépris des codes conventionnels, de l’éthique et la morale. 

Comme les terroristes, ces mercenaires agissent dans la clandestinité, dans le monde virtuel, dans le noir pour ne jamais laisser  de trace, à travers  une fausse identité. Quel qu’ un qui critique avec un nom d’emprunt, peut-il donner des leçons de courage à  celui qui signe,  un article de son nom et sa  photo ? 

Aux  lecteurs d’ apprécier ! La critique est un art lorsqu’elle est conventionnelle, intellectuelle, objective, loyale et cherche à  alimenter la réflexion pour améliorer un problème, une situation liée au vécu en vue de promouvoir un mieux être social, économique ou politique  etc. 

La clarté de mon verbe n’a jamais fait défaut. Mon style  se nourrit de ma personnalité et s’adapte à  des contingences tantôt  structurelles tantôt pragmatiques. C’est un choix !  Comprendra qui voudra, et qui pourra. Mes thèmes de prédilection sont connus depuis que j’ai décidé de prendre ma plume. 

Tous mes articles tentent de critiquer les mentalités rétrogrades, les pratiques sociales surannées (féodalité, esclavage, mariage forcé…) qui minent la société Soninké. Et ces questions sont une constante, le leitmotiv et la toile de fond de chacun de mes écrits.  

Vous prétendez,  aimer la société Soninké mieux que nous autres,  qui la critiquons pour qu’elle aille de l’avant . Faux ! Imaginez, le paysan, qui n’a d’héritage que son champ, cependant, il est contraint de le brûler à  une certaine période de la saison pour le  rendre plus productif.

Et pourtant, la terre est sacrée pour ce dernier, sa source nourricière, son identité, un trésor hérité ! Pourquoi alors se permet-il d’y mettre le  feu ? 

Seyré SIDIBE 

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