Mohamed Yahya Fall – La gabegie bat son plein au sein de la Commission nationale d’orientation et des bourses. Elle y atteint son paroxysme avec la vente des bourses, le marchandage des orientations les plus prisées.
Les bourses d’études à l’étranger sont monnayées, de façon claire et sans vergogne. Ainsi, les thieb-thieb du ministère de l’Enseignement supérieur nous disent sans ambages que les bourses d’études ne sont disponibles qu’aux plus offrants.
L’avenir des enfants du peuple est compromis, sans le moindre remords. Nos enfants ont beau obtenir les meilleurs résultats donnant accès à l’orientation correspondante, à la bourse afférente, ils sont écartés au profit d’autres ayant obtenu des résultats moindres, quand ils ne sont pas franchement en-deçà des critères.
Le tollé général que ne manqueraient pas de provoquer de tels scandales au sein des réseaux sociaux, de la presse, de la société civile, des partis politiques et des activistes, n’y ferait rien.
Pis, les décisions de justice sont superbement ignorées par une Commission nationale d’orientation et des bourses qui n’en tient qu’à sa tête. Et le ministère de tutelle, loin de donner suite aux injonctions de la justice, fait la sourde oreille et ferme les yeux, donnant à penser que la Commission est souveraine dans ses décisions prises au mépris des critères.
Il n’est que de voir les exemples emblématiques des agissements de ce machin qu’est la Commission d’orientation et des bourses. Coumba Diallo, Esma Mint Hassen, Habib Ethmane…
Et actuellement Mariem Mint Djewdja. Ses résultats au Bac scientifique – 16,5 – lui donnent droit à concrétiser son rêve d’étudier la médecine en Algérie, en déplaise à la Commission des thieb-thiabe briseurs de rêves de nos enfants.
Mais, encore une fois, et pour la énième fois, c’est sans compter sur les turpitudes de cette Commission nationale d’orientation et des bourses, qui n’en est pas à son dernier forfait.
Comme d’habitude, des candidats aux moyennes inférieures à celles des étudiants sus-mentionnés sont cooptés par une Commission de la honte davantage mue par les intérêts de ses membres que la concrétisation des rêves de nos enfants.
Bien au contraire, les rêves des Coumba, Esma, Habib, Mariem et consorts sont brisés. Leur faute: ne pas mettre la main à la poche, croire au mérite, se battre à la force de sa plume, mais surtout ignorer cette loi autrement plus forte que La Loi. Celle de l’affairisme, du thieb-thieb, du népotisme, du clientélisme.
Chut ! Dans notre cher pays, que de Mozart assassinés ! Décidément, tel est le sort des génies de l’école républicaine.
Par conséquent, nous attirons l’attention du Président de la République, Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani sur l’urgence d’un monitoring de toutes ces commissions d’orientation au sein des ministères, y compris celui de la Santé.
Des structures où siègent des ronds-de-cuir dont l’inutilité pour leur secteur n’a d’égale que leur capacité de nuisance pour les citoyens.
Nos enfants ont besoin de messages forts qui parlent à leur psychologie, qui répondent à leurs attentes. Ils veulent des actes forts, concrets, qui les protègent des briseurs de rêves…
AGIR ET AGIR VITE
Un constat sociologique saute aux yeux : seuls les enfants de ceux logés dans les zones de confort et de privilèges sont protégés… Ç est innaceptable et nous refusons de l accepter
Une chose est sûre, nous ne cesserons jamais de dénoncer ces injustices manifestes, qui plombent l’action gouvernementale et une administration anachronique aux prérogatives exorbitantes.
Toutes les fois qu’un scandale est révélé, cette commission pousse l’arrogance et l’hypocrisie jusqu’à se fendre de communiqués emplis de fadaises et de billevesées. Un tissu de mensonges éhontés qui dénotent de la gabegie, de l’opacité, de l’impunité de Commissions dont le jeu ne trompe plus personne…
BASTA BASTA
Arrêtez les méfaits de ces briseurs de rêves nos enfants !
Mohamed Yahya