Sahara Médias – Le président mauritanien, Mohamed O. Cheikh El Ghazouani, a déclaré vendredi, devant le 28ème sommet de la COP à Dubaï, que son pays figure parmi les pays les plus affectés par les changements climatiques et leurs retombées s’agissant de la désertification, la sécheresse et les perturbations pluviométriques, à la fois en termes de déficit et d’abondance.
Il a ajouté que la désertification affecte désormais 80% du territoire mauritanien et que les vagues successives de sécheresse ont détruit le tissu social et économique rural au niveau de secteurs vitaux comme par exemple les ressources hydrauliques, la production agricole, l’élevage et les systèmes environnementaux naturels.
Le président Ghazouani a ajouté « nous sommes parfaitement conscients que faire face au changement climatique est une nécessité économique, environnementale et même sécuritaire. »
Ila encore dit que la Mauritanie a déployé d’importants efforts dans le domaine de la lutte contre la désertification à travers l’initiative de la grande muraille verte, la contribution aux efforts de la commission du climat dans la zone du Sahel et la commission commune pour la lutte contre la sécheresse au Sahel et en adoptant l’initiative du moyen orient vert lancée par le royaume d’Arabie Saoudite.
Ould El Ghazouani a encore dit que la Mauritanie a encore investi dans la gestion durable des zones maritimes et côtières d’intérêt environnemental mondial, avant d’ajouter que le pays a déployé d’importants efforts pour renforcer la résilience des populations et leur adaptation aux impacts du changement climatique sur les mécanismes sociaux.
Pour le président mauritanien « faire face aux défis des changements climatiques est notre bataille à tous que nous gagnerons ou perdrons ensemble et qui ne saurait être gagnée que par la conjugaison des efforts, la coopération et la solidarité. »
Cette bataille, a encore dit le président mauritanien, est menée au niveau de deux processus : la voie du renforcement de la capacité d’adaptation et de résistance face aux impacts négatifs du changement climatique sur les tissus économiques et sociaux, en particulier dans les pays les moins avancés, et la réduction progressive des émissions de gaz à effet de serre en innovant des voies de développement à faible dépendance au carbone et en développant le recours aux énergies renouvelables.