Après la partie officielle, folklorique et populaire du FISO, les activités intellectuelles et académiques ont pris le relais.
Depuis, ce matin le Palais des Congrès a pris les allures d’un grand amphithéâtre où l’on présente des cours magistraux sur la langue, l’histoire et le patrimoine culturelles Soninké.
Parmi les conférenciers du jour, le professeur Abdel Khader KIDIRA qui abordé en langue Soninké, la fondation, l’âge d’or, l’organisation sociale jusqu’au déclin de l’empire de Wagadou ou Ghana.
Il a insisté sur la nécessité de préserver la personnalité soninké, dont le fondement est l’éducation; précisant que le présent et l’avenir sortent du passé.
Parmi, les intervenants, le Directeur Général du Musée National, KANE Mamadou Hadiya qui a indiqué que tout semble être dit sur l’empire du Ghana, notamment sur la tradition orale.
Et Mr KANE de préciser que les références écrites sur l’empire du Wagadou sont de deux sources : les manuscrits de Bekri et ceux de Ibn Haoukel de Bagdad.
Pour l’historien Mauritanien de culture Peulh, faut-il le rappeler, les recherches sur l’un des plus vieux empires Ouest Africains doivent s’orienter sur l’archéologie.
Le Directeur Général du Musée National n’a pas manqué de souligner que la période antérieure à l’Empire du Ghana n’a pas livré tous ses secrets; et mérite d’être mieux étudier par les archéologues notamment le territoire allant de Tichitt jusqu’à Wadane, dans les wilayas du Tagant et de l’Adrar en Mauritanie.
Seyré SIDIBE