Kassataya – 650 candidats des 25 partis se disputent les sièges de l’Assemblée nationale à partir du 13 mai prochain. Parmi eux des candidats de la coalition CVE-CVE-VR- AJD-MR-FPC qui entendent faire une bonne représentation de l’opposition au système au futur parlement.
C’est un bloc qui se réclame de quatre mouvances, la CVE, la CVE-VR, l’AJD-MR et les FPC et qui a un cheval de bataille avec deux têtes : Ibrahima Sarr et Samba Thiam, deux rescapés du mouroir de Oualata, compagnons de prison mais aussi depuis leur rapprochement compagnons du devoir. Les deux sont devenus depuis près d’une décennie un duo irrésistible, leadership de l’opposition au système.
Le président des FPC dont le parti n’est pas jusqu’ici reconnu officiellement se présentant pour la première fois à une élection en Mauritanie après un exil forcé de 27 années aux Etats-Unis alors que le président de l’AJD-MR est rompu à la politique ancien député et plusieurs fois candidat malheureux aux présidentielles.
Les deux candidats pour les législatives à Nouakchott sont appréciés par les Mauritaniens qui les considèrent comme des combattants de liberté et des hommes politiques de principes. Ce qui fait leur longévité sur la scène nationale.
Avec la coalition historique de la CVE dont une partie s’est rapprochée de la première force de l’opposition le parti islamiste TAWASSOUL, les deux figures emblématiques espèrent engranger des sièges à l’Assemblée nationale pour faire avancer la question nationale de la cohabitation qui passe par l’unité nationale et la cohésion sociale, un thème récurrent de leur campagne très visible sur les réseaux sociaux.
Cherif Kane