Les Jeux Olympiques de Paris vont baisser le rideau après avoir égayé le monde pendant quinze jours. Plus de deux semaines intenses et riches en aventures humaines, en sport sur fond de consolidation de l’esprit olympique: valeurs et idéaux.
La France aura montré jusqu’où, elle est cette grande nation toujours au grand rendez-vous de l’histoire; capable de résilience même pendant les moments, les plus critiques pour montrer que son modèle social est battu sur les sentiers qui mènent à La Bastille. En effet, en dépit de la poussée extrémiste, la République et sa Marseillaise ont fait danser et douter même, les plus irréductibles xénophobes.
Les JO ont effacé les paroles haineuses lâchées ici et là, sur quelques plateaux de télévision, en contexte électoral. Comme pour dire que la politique peut se permettre certaines déviances, certains écarts ou libertés mais la République, elle, reste la règle, celle qui harmonise, cadre et recadre pour ne pas trahir les transversaux : les fondamentaux.
Une espèce de régulation faite de pouvoir et de contre-pouvoir pour trouver un équilibre parfait, qui est sans coloration politique, impartiale et impersonnelle.
Toute une nation a vibré ensemble sous le drapeau tricolore, le bonheur d’être Français sur les terrains, sur les hauteurs, sur les eaux de la Seine dans les sous-sol, en ville, en campagne et même depuis l’étranger etc.
Une fibre patriotique héritée, entretenue et constamment allumée, transcendant les générations et les contradictions grâce aux relais toujours prompts à prendre le départ, telle la flamme olympique qui a sillonné la France toute entière pour sentir la diversité et la mosaïque de la culture française. Aucune France n’a été exclue de ce bonheur, de l’apothéose.
Liberté, Égalité, Fraternité, la devise a été généreusement servie à tous les Français, aux convives et invités et au monde entier avec beaucoup de génie, d’ingéniosité, de savoir et savoir-faire, mais surtout de fair-play et de professionnalisme.
Seyré SIDIBE
