kassataya : Le président mauritanien est sorti grand vainqueur de la présidentielle du 29 juin dernier avec plus de 56 pour cent des suffrages. Mais cette victoire est contestée par le seul candidat Biram Abeid qui estime que les résultats ont été truqués. Aucun candidat n’aurait pas eu une majorité absolue contrairement aux chiffres donnés par la CENI.
Le président mauritanien est sorti grand vainqueur de la présidentielle du 29 juin dernier avec plus de 56 pour cent des suffrages. Mais cette victoire est contestée par le seul candidat Biram Abeid qui estime que les résultats ont été truqués. Aucun candidat n’aurait pas eu une majorité absolue contrairement aux chiffres donnés par la CENI.
Ce bras de fer entre Ould Ghazouani et Biram arrivé deuxième suscite des polémiques sur les réseaux sociaux qui alimentent un second tour volé au leader harratin.Des commenteurs pointent que pour la première fois Ould Ghazouani aurait perdu dans les deux capitales Nouakchott et Nouadhibou. Une perte des deux bastions importants de son électorat qui ne justifie pas tous les moyens matériels et humains consacrés à cette campagne.
Le président Ould Ghazouani est le grand gagnant de cette parodie d’élections et en même temps le grand perdant de la démocratie. Comme en 2019 et les élections locales de 2023, Ould Ghazouani répète le même coup sous la supervision de la même CENI qui organise la tricherie politique. C’est la deuxième fois que Biram est privé d’aller au second tour, incompatible avec la gouvernance militaire. Les évènements de Kaédi ont tout éclipsé. Mais les Mauritaniens aspirent au changement. Un espoir qui s’éloigne d’élections en élections.
Cherif Kane