La féminisation des métiers de l’information a été ce vendredi 08 décembre 2023, le point d’orgue d’une formation théorique de quatre jours organisée par Médias et démocratie en partenariat avec l’Ecole de journalisme et de communication d’Aix-Marseille, l’école publique de journalisme de Tours et l’ambassade de France à Nouakchott.
Plusieurs thèmes ont été au menu de cette formation dispensée sous forme d’échange et de partage d’expériences: l’éthique et la déontologie, les genres journalistiques, le journalisme d’investigation etc.
Cette formation profite à douze journalistes mauritaniens issus des médias publics et privés et représentatifs du paysage médiatique national.
Cette conférence a eu comme cadre l’institut Français de Mauritanie.
Elle a permis de discuter de la problématique de la féminisation des métiers de l’information.
La sous-représentativité des femmes dans les instances de décisions et les postes de responsabilité dans les médias a été mis en relief.
Par ailleurs, le poids de la tradition et la difficulté à concilier vie familiale et professionnelles ont été pointés du doigts.
Des femmes journalistes parmi lesquelles, Halima Diagana de la Haute Autorité de la presse et de l’audiovisuel ( HAPA) , Aminata KANE de la télévision publique nationale, Hajer Tlili de la Tunisie et Hawa Seydou TRAORE (Mauritanie ) ont tour à tour pris la parole soutenant que les femmes sont capables d’être excellentes et même meilleures que les hommes.
Autre intervenant, Pierre Lepidi parrain de cette initiative a partagé son expérience avec l’assistance, composée des élèves du lycée Français Théodore Mono de Nouakchott sur le niveau d’implication des femmes dans le journal le Monde.
Elles ont appelé à plus d’équité et d’égalité des femmes dans les médias pour inverser ma tendance.
Après cette conférence de presse les douze journalistes mauritaniens poursuivront leur formation à Marseille du 09 au 17 décembre 2023 .
Au menu de cette étape marseillaise des immersions au sein de plusieurs rédactions avec en toile, échanger et s’inspirer des bonnes pratiques journalistiques.
Seyré SIDIBE
