Kassataya – A cinq mois de la présidentielle de juin prochain l’opposition démocratique affiche une division sur le pacte républicain signé par l’UFP- RFD- INSAF et le ministère de l’Intérieur.
Les polémiques autour de ce pacte ne laissent pas indifférents les observateurs qui s’interrogent sur les chances de réussite d’un pacte à l’insu de la majorité de l’opposition. C’est la plateforme « Madar » qui relance le débat en invitant encore une fois le numéro deux de l’UFP sur son site.
Le vice-président du parti pointe une Alliance anti- pacte au sein du régime de Ould Ghazouani et au sein de l’institution démocratique qui font du pacte un fonds de commerce.
Pour les observateurs meme si le pacte prend en compte tous les problèmes du pays il n’est pas en mesure de régler la question nationale sur l’unité nationale et la cohésion sociale qui passe par le règlement du passif humanitaire, une vieille question qui divise les Mauritaniens depuis les événements de 1989. L’opposition parlementaire insiste sur le silence du président mauritanien sur ce pacte.
Une déclaration ouverte est considérée comme un engagement personnel gage de réussite de cet accord entre les deux principaux partis de l’opposition démocratique UFP et RFD et INSAF et le ministère de l’Intérieur.
Cette scission de l’opposition est une aubaine pour Ould Ghazouani pour contourner un dialogue politique qui viserait à réformer le système électoral dont les deux mamelles de la tricherie politique et la fraude la CENI et le conseil constitutionnel.
Dans un contexte politique des présidentielles ces polémiques ne sont pas de nature à bousculer le régime autoritaire de Ould Ghazouani pour changer les règles du jeu.
Cherif Kane