Depuis, ce lundi matin et ce jusqu’au mardi, soit pendant deux jours, le Gret et les différents acteurs impliqués dans le projet RIMDIR sont en conclave de restitution et de capitalisation.
La réunion se tient à Sélibaby et porte sur l’accès aux infrastructures rurales productives.
Le Programme RIMDIR travaille en étroite collaboration avec les services déconcentrés de l’Etat, notamment dans les domaines vitaux que sont l’agriculture, l’élevage, l’environnement et l’hydraulique.
Le projet a permis jusqu’ici la mise en place d’infrastructures agricoles, maraîchères, hydrauliques, de santé animale notamment des barrages, des parcs de vaccination, des points d’eau pastoraux, ou encore des jardins maraîchers.
En termes de résultats ou d’acquis, le projet RIMDIR a permis l’identification des investissements, et impliquant les populations locales sur leur perception des investissements prioritaires.
S’y ajoute la conduite de diagnostics socio-fonciers sur les sites à aménager sélectionnés afin d’évaluer la faisabilité sociale des investissements.
Le projet RIMDIR a été lancé en 2020, ce programme s’attache à renforcer la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales vulnérables dans un contexte de prévalence élevée de l’extrême pauvreté dans les wilayas du Guidimakha, de l’Assaba et les deux Hodh.
Le coût du projet 1 million d’Euros pour une durée de 3 ans. Il est financé par l’UE dans le cadre du FED. Sa gestion est assurée par Enabel (Agence nationale de coopération Belge).
Moussa DIABIRA
