MADAR/Nouakchott le 10-05-2024
En prélude au lancement de la 17ème édition du Festival Assalamalekum qui débute demain, les organisateurs ont tenu cet après-midi une conférence de presse à la mairie de Tevrak Zeina, un des partenaires de ce festival.
Entouré de certains invités de marque de la présente édition, Kane Elimane dit Monza a dirigé les débats. Il avait autour de lui le grand artiste musicien sénégalais Didier Awadi, Mr Farid Directeur de Longitude Communication (Algérie) et Baraka MERZAYA, influenceuse algérienne de renom originaire de Insalah (Adrar algérien) et ambassadrice de bonne volonté de l’Union Européenne en Algérie.
Dans son mot à l’adresse des journalistes Monza, président du festival a affirmé que l’édition de cette année qui se tient sous les signes de la solidarité et de la fraternité africaines, sera placé sous le sceau du monde rural, en ce sens qu’elle se déplacera dans la localité de Maghama qui, soi dit en passant est le fief de Monza.
Cette édition a ajouté le président du festival mettra aussi en exergue le mandat du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à la tête de l’Union Africaine.
Elle sera aussi a-t-il souligné marquée par la présence de l’Algérie comme invitée d’honneur, comme ce fut le cas pour des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Tunisie…
Il s’agit poursuit Monza d’une réappropriation de l’histoire africaine. L’édition de cette année va se focaliser sur plusieurs axes ; entre autres la valorisation de la création artistique, la formation, l’entreprenariat et l’ouverture vers le monde rural.
En effet selon Monza, l’action culturelle concerne aussi bien les zones urbaines, péri-urbaines que la périphérie rurale.
A son tour Farid, responsable de Longitude Communication a souligné les similitudes entre les cultures algérienne et mauritanienne. Pour lui la participation de l’Algérie à ce festival constitue la première opération d’échange interculturel entre les 2 pays. C’est dit-il l’occasion de casser les frontières et de prôner la solidarité entre africains.
L’Algérie sera présente à ce festival avec une délégation de 35 artistes dirigés par le responsable de l’Office National de la Culture et de l’Information (ONCI).
Enfin le célèbre hip-hopeur sénégalais Didier Awadi a dit tout le bien qu’il pense de ce festival « que je ne peux louper sous aucun prétexte car Monza est l’un de nos conseillers au niveau du Studio Sankara. »
Et Awadi de poursuivre en disant que ce festival est un moment où le panafricanisme s’exerce.
Awadi a aussi révélé que ce sera l’occasion pour lui de présenter son dernier court métrage sous le titre : « Quand on refuse on dit non. »
Ce court métrage qui sera projeté mercredi, pose la problématique de la souveraineté. C’est un film qui provoque des réflexions, conclut l’auteur.
Et le dernier mot est revenu à Monza qui s’est félicité du soutien moral et organisationnel des autorités mauritaniennes et qui voudrait à travers la culture que l’Afrique dépasse le registre de la victimisation et affirme pleinement ses valeurs, ce qui lui permettra de profiter des retombées non négligeables de l’économie de la culture.
Bakari Gueye