UFP – Les années 1989/1990 ont été marquées, dans notre pays, par des évènements d’une extrême gravité sous les coups desquels sont tombés de nombreux citoyens négro-africains dans des conditions obscures et horribles.
De tels évènements ont plongé une partie de notre peuple dans une situation pénible, de chagrins, de frustrations et de deuil. Notre unité nationale en a profondément souffert, troublée, depuis, par un climat de méfiance et de repli identitaire.
Plus de trois décennies après, les conséquences néfastes de ces évènements, continuent d’empoisonner et de secouer notre vivre ensemble. La preuve en est qu’à l’approche de l’anniversaire de ces douloureux événements, des manifestations sont organisées par les différentes victimes pour rappeler et protester contre le comble de ces atrocités commises au cours de la nuit du 27 au 28 novembre 1990.
Mais contrairement à la volonté des bourreaux, la fête de l’indépendance nationale reste et restera une fête unitaire de notre peuple pour sa libération de l’esclavage colonial.
Pour préserver le présent et l’avenir de l’unité de notre peuple multinational, dans un contexte régional et international trouble, l’UFP, loin de vouloir souffler sur les braises, appelle les autorités publiques et tous ceux qui sont concernés par ce dossier, à faire face, avec courage et positivement, à ce passé douloureux et à s’orienter vers la recherche, dans l’unité, de solutions consensuelles aux enjeux qu’il soulève, d’autant plus que ces crimes horribles sont largement condamnés par notre peuple pétri des valeurs d’islam et d’humanisme.
L’option, en cours, du pacte républicain soumis à tous les acteurs de la vie publique nationale, devrait constituer une opportunité historique pour discuter dans la sérénité de toutes les grands problèmes nationaux et parvenir à des solutions acceptables pour tous.
Nouakchott 27/11/23
Le département de la communication