Biram renouvelle son refus de reconnaître la victoire de Ghazouani et se déclare prêt au dialogue

Biram renouvelle son refus de reconnaître la victoire de Ghazouani et se déclare prêt au dialogue

Infoplus – Le candidat Biram Dah Abeid a renouvelé son refus de reconnaître la victoire du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani aux récentes élections présidentielles de juin 2024.

Je tends la main au pouvoir pour s’asseoir à la table des négociations et résoudre les problèmes loin des affrontements dans les rues, a ajouté Ould Abeid.

Le pouvoir doit savoir qu’il n’a pas gagné « et que rien ne m’empêchera de concrétiser les droits du peuple mauritanien », a souligné le candidat au cours d’un rassemblement populaire organisé ce dimanche 21 juillet courant à l’ancien aéroport de sis dans la moughataa de Dar Naïm à Nouakchott Nord.

Biram a appelé le peuple mauritanien à être vigilant et à lutter contre la fraude, « que l’Internet soit coupé ou non», disant que le bloc qui le soutient s’oppose à la fraude et ne fera ni marche arrière ni de concession sur ce point.

Ould Abeid a exigé la mise en œuvre des doléances annoncées par sa coalition pendant le meeting.

Il s’agit notamment de la demande de mettre fin à l’état d’urgence non déclaré, de dissoudre l’actuel parlement, d’organiser des élections législatives anticipées d’une part et d’autre part d’organiser un dialogue national inclusif, conduisant à la levée immédiate de l’interdiction de la reconnaissance des partis politiques, en plus de l’adoption d’un système de déclaration relative à la législation des partis politiques.

Il a également appelé à l’adoption d’une phase de calme immédiat, à la libération de tous les prisonniers politiques, « dont certains sont toujours détenus dans certaines casernes, avec la clarification de certains cas de disparition forcée », et la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour éclairer l’opinion publique sur les incidents de Kaédi.

La traduction des auteurs des exactions en justice afin de leur infliger des peines maximales, l’autorisation des manifestations pacifiques, l’abolition de la loi sur les symboles et la garantie des libertés publiques font partie des revendications exigées par la coalition Biram et réitérées par le candidat Ould Abeid, rappelle-t-on.

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