Nouakchott abrite, depuis ce matin, les travaux du 19 éme Congrès du Réseau Arabe des institutions nationales des Droits de l’homme. Au menu de la rencontre, le passage du témoin de la présidence du réseau du Qatar à la Mauritanie.
Participent à la manifestation une quarantaine de délégations, venues de l’Afrique, du Maghreb, de l’Asie et du Moyen Orient. Parmi elles d’éminents juristes de renom qui prendront part à une série de panels sur la problématique des droits humains. Sujet, qui est choisi comme slogan du Congrès, notamment l’intégration des droits de l’homme dans les politiques publiques.
A cette occasion, le nouveau président du Réseau Arabe des institutions nationales des Droits de l’homme, Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny a dit être honoré d’assurer la présidence du réseau ; une présidence Mauritanienne dont le ton est donné à travers le thème à l’ordre du jour du Congrès, droit de l’homme et politique publique.
Le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme a rappelé la centralité des droits humains et leur caractère transversal du fait qu’ils sont imbriqués aux problématiques de développement, de sécurité, de politique, de santé, et d’éducation etc.
Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny a rappelé que les droits de l’homme sont une valeur universelle. Aucun ne peuple, aucun continent et aucune civilisation ne peut s’arroger la propriété et le monopole.
Le Secrétaire Général du Réseau Arabe des Institutions nationales des droits de l’homme a indiqué que la Mauritanie est la terre qui a abrité la naissance du réseau en avril 2021, lors de son 7 éme Congrès.
Sultan Ben Hassen Al Jamali s’est félicité des réalisations à l’actif du réseau au cours de la présidence Qatarienne et souhaité plein succès à la Mauritanie.
De son côté, le Commissaire aux Droits de l’Homme à l’action Humanitaire et aux relations avec la société civile, Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi a relevé que la Mauritanie a fait des avancées notoires dans la promotion des droits de l’homme, citant plusieurs instruments juridiques : la criminalisation des pratiques esclavagistes, la convention internationale contre sur la torture, la loi relative à la prévention, la répression et la traite des personnes ou encore la protection des victimes etc.
A ces instruments juridiques divers, variés et complémentaires, a dit le Commissaire aux Droits de l’Homme à l’action Humanitaire et aux relations avec la société civile, s’ajoute une dimension de développement à travers des projets générateurs de revenus et éducatifs pour lutter contre la pauvreté et donner l’occasion aux franges vulnérables la possibilité de s’émanciper par l’école, un ascenseur social.
Ce 19 éme Congrès sera également marqué par la signature d’un mémorandum d’entente entre Réseau Arabe des institutions nationales des Droits de l’homme et le bureau des nations pour les droits de l’homme à Nouakchott.
Compte rendu: Seyré SIDIBE