En supervisant cette semaine à Nouakchott, la réception pour la première fois de l’Office National pour l’Assainissement d’un parc d’engins et d’équipements le président Ould Ghazouani réussit pour l’instant un double coup via le projet employabilité des jeunes.
Cette méthode de combler les lacunes de son programme quinquennal qui va s’achever en août prochain va encore coûter plus cher aux contribuables avec un prêt à la Banque Mondiale de 12 millions de dollars. C’est également un message qu’il envoie au gouvernement et surtout à l’Office national pour l’Assainissement créée depuis 2009 et qui peine à régler les problèmes d’inondations et l’évacuation des eaux de pluies. Avec une capitale qui compte près d’un million d’habitants la réception d’un parc d’engins et d’équipements est un espoir pour que les automobilistes et les piétons circulent normalement. Et la pose de première pierre d’un réseau moderne d’assainissement en août prochain ne doit pas être un simple voeu pieux de Ould Ghazouani. Plus de quinze années de galères d’inondations ça suffit.Un second mandat est une nouvelle chance de rattrapage. A condition de bien gérer l’argent public et de traquer tous les délinquants financiers de l’Etat. Les discours lénifiants de la méthode ne servent à rien si les résultats ne suivent pas. C’est le premier défi sérieux de l’ONAS d’ici 2029.
Cherif Kane