Le Calame – Biram Dah Abeid, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 29 juin 2024, crédité de 22,10% des voix par les chiffres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), refuse de reconnaître la légitimité du président réélu, Mohamed Cheikh El Ghazouani.
Il conteste les chiffres officiels, définitifs pour » fraude » et invite ses partisans à rester mobilisés. Une option qu il entend traduire par des manifestations « pacifiques » qui relèvent d’un droit constitutionnel.
Le député et leader abolitionniste a profité de sa rencontre avec la presse, organisée mercredi, pour vilipender Ghazouani, son entourage, toutes les institutions chargées de la gestion du processus électoral, notamment la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et le Conseil Constitutionnel « sous la botte du pouvoir exécutif et réduits à valider la fraude », selon lui.
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 29 juin 2024 a également adressé une salve de critiques aux partenaires de la Mauritanie: USA, France, Union Européenne…qui ont choisi le camp » de la fraude et de la dictature ».
Des critiques acerbes en dépit desquelles BDA reste ouvert au dialogue. Une concertation pour une réforme de toutes les institutions chargées du processus électoral et ayant une dimension démographique. Une option finalement très sage, car toutes les guerres se terminent autour d une table de négociations.
Il n’est pas question de jeter le bébé du processus électoral avec l’eau du bain, malgré les multiples malformations dont il souffre.