Ils sont cinq lauréats et présentent des profils quasi identiques : tous sortants de la Mahadra à avoir bénéficié du prix du président de la République, pour la compréhension et la récitation des ouvrages de références de la Mahadra.
Au total, ce prix du président de la République est de 15 Millions d’anciennes Ouguiyas, reparti comme suit : 5 millions d’Ouguiyas pour le premier, 4 millions pour le deuxième prix, 3 millions pour le troisième, 2 millions pour le 2 millions et 1 millions pour le cinquième lauréat.
Ce prix entend encourager et promouvoir l’excellence au sein de la Mahadra, une institution symbole du rayonnement culturel et historique de la Mauritanie depuis des générations.
A cette occasion, le Ministre des Affaires Islamiques et de l’Enseignement Originel, Dah Ould Sidi Amar Taleb a indiqué que l’institution de ce prix du président de la République a permis de découvrir des génies au sein de la Mahadra.
Ce qui permet a-t-il dit de mettre en lumière, de manière continue et significative, le rôle de la Mahadra, en tant qu’ institution religieuse et emblématique de notre identité culturelle.
Le ministre des Affaires Islamiques et de l’Enseignement Originel a rappelé que la civilisation ne concerne pas les aspects matérielle, précisant qu’elle est tout aussi matérielle et immatérielle.
Et le ministre d’ajouter que la Mahadra est un rempart contre toutes les formes de déviances dont l’extrémisme ou la mauvaise interprétation du livre saint.
Pour sa part, Cheikh Ould Salah, secrétaire général de l’Union des Oulémas de Mauritanie a salué l’intérêt que porte le président de la République à la Mahadra; précisant que ce prix est de nature à créer engouement et émulation autour de la sira du prophète Mahomet- paix et salut sur lui- la compréhension et la récitation du coran, l’exégèse , bref les études et sciences islamiques.
Les lauréats se sont succédé au pupitre déclamant des poèmes de mettant en exergue le rôle de la Mahadra, et la reconnaissance au chef de l’Etat pour l’intérêt qu’il accorde à l’enseignement de la Mahadra.
Seyré SIDIBÉ
